Centre de Formation Rurale de Tami
Labourer la terre
Les couples de bœufs, comme des automates, tournent sur le terrain pour préparer la terre à accueillir la semence et la pluie. Les stagiaires, quand à eux, apprennent á les conduire doucement et à enfoncer la charrue la profondeur appropriée.
Le projet « Vuela con Tami » (3)
Le CFRT, une ferme d'à peine un kilomètre carré de superficie, possède une richesse d'oiseaux très importante. La clef de cette grande diversité réside sûrement dans la structure en mosaïque que présente la ferme, combinant des éléments naturels et de main humaine, comme les parcelles agricoles, les retenues d'eau, les sentiers bordés d'arbres et les îlots de galerie boisée, et unr certaine tranquillité qu’elle jouit.
Photo : Kokou Morongou, Thomas Arzouma, et Ignasi Oliveras, realisateur du projet « Vuela con Tami ».
Le projet « Vuela con Tami » (2)
La détection de plus d'espèces sahéliennes dans le pays et sa plus grande fréquence pourraient se traduire en signal de changements dans le milieu.
Un total de 65 espèces, ont été détectées comme espèces sedentaires. Les 103 espèces restantes, relèvent sûrement d'espèces migratoires internationales (entre l'Afrique et l'Europe), inter-africaines (entre différents pays africains) ou nationales (déplacements modérés entre les différentes régions du Togo). Toutes les espèces qui utilisent le CFRT, le font comme lieu de passage ou zone d'hivernage et (ou) de reproduction, ou bien comme zone de repos en hiver ou de reproduction.
Sur la photo, une nouvelle espèce : Martin-pêcheur d'Europe.
Le projet « Vuela con Tami » (1)
Le projet « Vuela con Tami » a été réalisé par Ignasi Oliveras au CFR Tami. Au final, il a recensé 168 espèces d'oiseaux, dont deux nouvelles.
Le projet « Vuela con Tami » , réalisé par Ignasi Oliveras, après un travail de quatre périodes, a conclu, en janvier 2017, sa période de travail sur le terrain, au Centre de Formation Rurale de Tami ( CFRT ), avec un enregistrement final de 168 espèces d'oiseaux et l'inclusion de deux espèces nouvelles.
Une exploration préalable était réalisée entre avril et mai 2013, à la fin de la saison sèche. Les autres voyages eurent lieu, pendant les passages migratoires de printemps (mars 2016) et d'automne (septembre 2016), coïncidant avecle début et la fin de la période des pluies. Le travail sur le terrain s'est accompli au mois de janvier passé, pour détecter les espèces d'oiseaux hivernants.
Sur la photo, une nouvelle espèce : Sison Senegalés
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